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A PROPOS

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Un peu d'histoire

C'est en 1278 que Gauthier de Saint-Omer prend le titre de sire de Morbecque, mais l'origine de la seigneurie se situe probablement vers le dixième siècle. Sur un site motté, entouré d'eau, s'élèvent les premiers bâtiments défensifs, donjon et remparts et, autour d'une basse-cour contiguë, s'organisent les bâtiments de service. D'illustres personnages s'y succèdent, tels Denis de Morbecque, qui fait prisonnier le roi de France Jean le Bon lors de la Guerre de Cent Ans. Le château, ayant subi d'effroyables assauts où on va jusqu'à catapulter des cadavres d'habitants du village qu'on avait massacrés, devient peu à peu une demeure d'agrément. Il est reconstruit de style Renaissance, et on y pénètre par une élégante barbacane. Ses fenêtres s'élargissent, d'où l'on peut admirer des jardins à l'italienne, comme le montre un plan de Sanderus. Un poète de l'époque, Charles de Saint-Morbecque, écrit des épîtres ou des rondeaux qu'il chante aux dames de son temps, outre une belle complainte sur la prise de Thérouanne. Au dix septième siècle, Eugène de Montmorency s'acharne à persécuter les prétendues sorcières, dans un intérêt politique, s'entend ! A l'annexion de l'Artois, en 1677, il combat contre le roi de France qui le bannit. Puis les Montmorency se mettent au service du conquérant. On en connaît surtout la vie d'Anné-Louis-Alexandre qui devra émigrer sous la Révolution. Le château est ensuite revendu comme bien national en 1795 avec les fonciers, cours, promenades, viviers et fossés, soit une immense propriété. En 1816, le comte de Basèque, fait héritier, construit un nouveau château sur une petite partie d'anciens bâtiments de la basse-cour.

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Un château historique laissé à l'abandon

Ces dernières décennies, la région connaît un grand émoi face au destin de nos derniers châteaux. Celui d'Ebblinghem est victime d'un incendie suspect. A Esquelbecq, le donjon et les espoirs s'effondrent. Le Rijckhout de Wallon-Cappel, un vieux manoir de Terdeghem partent à vau-l'eau. Sans héritier, Le château passe pour le franc symbolique aux mains de la DDASS et, au fil des années, des amateurs se présentent pour le reprendre, mais sans donner suite. C'est celui-ci qui nous est parvenu jusqu'à nos jours, se dégradant avec le temps.

Donner vie à une vision

l'Émotion est palpable parmi la population quand la presse annonce, en mai 2014, que le château de Morbecque est racheté, 25 ans après le décès de la dernière propriétaire, sans héritier. Le château passe pour le franc symbolique aux mains de la DDASS et, au fil des années, des amateurs se présentent pour le reprendre, mais sans donner suite. 

 

En Mars 2015, la presse publie cette fois la passion, le courage et la détermination d'un particulier, François-Xavier Prum. Cet enfant des Flandres, amoureux de vieilles pierres et féru d'histoire entreprend alors de le restaurer.

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